Les petites mains du textile

4000 Cambodgiennes travaillent dans des usines de confection à Phnom Penh. (Photo: P.M.)

Très tardivement et alors que ce blog est fermé depuis longtemps, je publie ici le lien vers cet article, réalisé pour le site de la revue XXI, sur les ouvrières du textile à Phnom Penh. Touchées par la crise et la flambée du pouvoir d’achat, la plupart d’entre elles peinent à joindre les deux bouts. Certaines m’ont raconté leur histoire. Cet article, écrit en novembre 2010, demeure d’actualité.

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Du rock sixties et une « odyssée cosmique »

Srey Thy, chanteuse de Cambodian Space Project, donne un nouveau souffle aux classiques du rock cambodgien d’avant-guerre. (Photo: P.M.)

Comment ressort-on d’un concert de Cambodian Space Project ? Un peu ébouriffé, pour ma part. Franchement, il n’est guère courant de se frotter à une guitare crunchy, beuglant un solo résolument blues-rock, accolée à un chant rythmé de phrasés façon khmère, accompagné d’un batteur qui aurait fait des misères il y a 30 ans, sur la scène Krautrock allemande, le tout saupoudré d’accords d’un très titi parisien accordéoniste, pêché sur les Grands boulevards de sa Bretonnante bourgade. (En clair…) après coup,  on repense un peu à tout ça. Pour le meilleur, le credo du « melting pot musical » fonctionne. Très bien même. Au diable les palabres, basta, and play.

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La difficile cohabitation entre l’État et les défenseurs des droits de l’homme

En mai, des centaines de paysans de la province de Kandal ont manifesté à Phnom Penh après avoir perdu leurs terres au profit d'une compagnie privée. Souvent, des activistes dénoncent le « laxisme » du gouvernement concernant ces expropriations. (Photo: Siv Channa/CSH)

Sous la houlette de l’Union européenne, les organisations de défense des droits de l’homme et des représentants du gouvernement ont discuté, fin août, de la manière de relancer le dialogue entre les deux partis. Difficile exercice, puisque des condamnations à répétition, visant à museler certains activistes, ont créé un climat de défiance. Ici, un petit compte rendu.

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À quoi ressemble un chantier ?

Un ouvrier sur un chantier dans la commune d'Ampil, près de Siem Reap. (Photo: P.M.)

La pierre se porte mieux. Après avoir subi de plein fouet la crise économique, l’immobilier a repris sa marche en avant. Partout dans le pays, les immeubles s’élèvent. Et plusieurs milliers d’ouvriers s’affairent sur ces chantiers. Comme à Ampil, petite commune située à 16 km de Siem Reap, où le futur siège de l’administration provinciale est en construction.

Quelques images :

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Avis de sécheresse

Faute de disposer de système d'irrigation, les paysans du village de Nitean, province de Kampong Speu, dépendent exclusivement de la pluie pour leurs récoltes. (Photo: P.M.)

Alors que les averses ne cessent de tomber sur la capitale, de nombreuses provinces du Royaume souffrent du manque de pluie. Plusieurs de villages à Kampong Speu, Kampong Chhnang, Kampot ou Takeo s’inquiètent des conséquences sur leurs récoltes de riz. Lire ici ce reportage paru dans Cambodge Soir, le 2 septembre.

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Le règne de la copie

Des DVD piratés dans une boutique phnompenhoise. (Photo: P.M.)

En pays khmer, les CD, DVD et logiciels piratés ont depuis longtemps évincé les originaux des rayons. Chaque semaine, des dizaines de milliers de contrefaçons trouvent leur place chez les revendeurs du pays, des échoppes de rues aux boutiques spécialisées des grands centres commerciaux. Si les productions cambodgiennes sont copiées sur place, la grande majorité des œuvres étrangères proviennent de Malaisie. Malgré quelques tentatives pour décourager les contrefacteurs, les autorités, souvent corrompues, ferment en général les yeux. Lire ici cette enquête parue dans Cambodge Soir Hebdo, le 15 juillet 2010.

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Illuminations royales

Le Palais royal haut en couleur pour l'anniversaire de la Reine mère, ce 18 juin. (Photo: P.M.)

Alors que les Français rendent hommage à l’appel d’un certain général chaque 18 juin, les Cambodgiens fêtent quant à eux l’anniversaire de la Reine mère Norodom Sihanouk Monineath. À cette occasion, ils se rendent en nombre en face du Palais royal et sur les rives du Tonlé Sap, à Phnom Penh, pour dîner et vibrer au rythme des pétarades d’un feu d’artifice.

Pourquoi alors votre serviteur n’a-t-il pas publié quelques clichés de ce rassemblement festif ? Parce qu’il a été pris en otage par les caprices de Dame nature, tout simplement ! En début de soirée, peu avant que les fusées ne soient tirées au-dessus du fleuve, de gros nuages – authentiques éponges grisâtres que le vent n’arrivait pas à chasser – n’ont pu se retenir plus longtemps, et ont déversé des seaux d’eau sur la capitale. Les artificiers attendront  bien la première accalmie me suis-je dit… Ce fût le cas. Mais le temps que je rapplique, les derniers mortiers avaient cessé de cracher leurs fusées ! Et ce malgré la rapidité – et la témérité – du motodop dont j’ai loué les services, rompu à l’évitement des flaques d’eau et autres 4×4 Lexus.

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Les promesses et inquiétudes de l’industrie minière

Une mine de pierres précieuses dans le Ratanakiri. (Photo: Jean Loncle/CSH)

Pas moins d’une soixantaine de compagnies minières ont débuté des travaux de prospection dans le Royaume. D’après les études préliminaires, le pays disposerait de nombreux gisements de bauxite, d’or ou encore de pierres précieuses. À chaque séminaire ou réunion internationale, le gouvernement ne cesse de faire du pied aux leaders du secteur, arguant que les revenus générés serviront de catalyseur au développement du pays.

Problème : les autorités ne communiquent qu’au compte-goutte sur les contrats signés avec les compagnies. Et les soupçons de corruption s’accumulent concernant l’utilisation des millions de dollars glanés lors de l’octroi des licences d’exploration.

BHP, sous enquête de la SEC

Or, des affaires récentes, mettant en cause l’anglo-australien BHP Billinton et le français Total, ont levé le voile sur l’opacité de l’industrie extractive. Le premier est sous le coup d’une enquête de la Security and Exchange Commission (SEC), le gendarme des marchés américains. Celle-ci concerne le versement de 3,5 millions de dollars aux autorités pour l’exploration d’un gisement de bauxite dans le Mondolkiri. Quant à Total, l’annonce tardive de la signature d’un contrat de 28 millions de dollars pour une concession gazière et pétrolière dans le golfe de Thaïlande – dont 8 millions à un fonds social, destiné à la construction d’écoles, ou de routes par exemple – a suscité de nombreuses interrogations.

De quoi refroidir les ardeurs des investisseurs qui ne veulent pas se voir impliquer  dans une affaire de détournement de fonds. De son côté, la société civile et l’opposition craignent que cette manne ne profite pas aux Cambodgiens.

La première conférence internationale sur l’industrie minière au Cambodge, qui s’est tenue les 26 et 27 mai dernier à Phnom Penh, illustre ces inquiétudes :

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Derrière la brume…

L’hôtel-casino de la station climatique du mont Bokor, dans le sud du pays. (Photo: P.M.)

Un décor de maison hantée à la « Shining » de Stanley Kubrick, ou à la « Resident Evil », le célèbre jeu vidéo de zombies. C’est selon. Bâtie en 1917 par les colons français, la station climatique du Bokor, dans le sud du pays, n’est plus qu’une petite ville fantôme, un amas de vieilles pierres et de murs décrépis balayé par le vent et la brume. Longtemps interdits au public à cause des mines, les lieux se visitent par l’intermédiaire d’agences basées à Kampot ou à Kep. Retour en images.

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Sous le soleil !

Une pirogue à moteur, au large de Kep. (Photo: P.M.)

Une pirogue à moteur, au large de la station balnéaire de Kep. (Photo: P.M.)

Une étouffante canicule s’est installée au Cambodge depuis deux mois. Le mercure a crevé le plafond frôlant les 38°C dans la capitale, pour un taux d’humidité de 42%. Loin d’être épargné, le sud du pays bénéficie toutefois d’un petit vent salvateur. Comme sur cette photo, prise récemment au large de Kep, une station balnéaire prisée par les Cambodgiens.

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